« Ici c’est Montpellier » by Jacques Domergues, nominé pour le « Creative Awards »

Rappel : Nouveau jeu 4020 : récompensons la créativité et l’innovation et décernons des cadeaux de campagne !

Ils ne nous en font pas, ne soyons pas rancuniers !

Nouvelle rubrique à laquelle chacun-e peut participer. Interactive, conviviale, permet d’éviter de se geler du matin au soir dans un vide grenier.

Et surtout, dire ici combien il est permis d’admettre que la vacuité imbécile, l’incongruité obscène des slogans des différents candidats fait rire, même si parfois ce rire est gêné, ou amer, tant on se surprend, à lire ces slogans, à découvrir l’étendue du mépris de ces candidats pour les citoyens-nes.

L’opération est simple, nous proposons de remettre un cadeau de campagne aux candidats, soit en mains propres, soit à leur permanence. Ces cadeaux sont choisis en rapport avec les slogans de ces derniers. Vous nous proposez des prix afin de décerner les awards de Montpellier et venez remettre le cadeau choisi avec nous les 17 ou 18 mars.

« Ici c’est Montpellier » (piqué aux supporters montpelliérains par Jacques Domergue)

Prix: un GPS

En voici la raison :

« Allô la terre, de Domergue, Domergue, Domergue, vous me recevez? »

« 2 sur 5 Jacquouille, parlez fort et clair »

« Ici c’est Montpellier, Ici c’est Montpellier, Ici c’est Montpellier! »

« Putain, Jacquouille, t’es obligé d’emmerder tout le monde sur le 11 avec une couillonade pareille? Qu’est-ce que t’as comme GPS sur ton radeau de la méduse qui te sert de local de campagne? Terminé pour nous, va vendre tes salades ailleurs. »

Eh oui, les génies créatifs sont souvent incompris!

Afin de rendre justice à l’incommensurable découverte de notre Jacquot à nous, qu’ici à Montpellier nous avons, nous nous devions de retracer l’entreprise périlleuse qu’il a mené à bien, presque seul. Des fâcheux, jaloux, (qui parfois osent le comparer à Jacky Tunning, un comble!) avaient essayé de découvrir Montpellier, et ce depuis longtemps, mais en vain. Nous produisons les pièces qui témoignent de la découverte, de l’ancienneté de la recherche et des échecs douloureux de certains (Nous pensons au pauvre P. S., pas le parti socialiste mais celui qui en est parti). Vous comprendrez mieux alors le courage, la hardiesse, la perspicacité de notre Jacquot à qui rien n’a été épargné.

Effacement des limites de Montpellier par une  star perpignanaise de la communication, employée par un citoyen de Cournonsec; fable poétique sur les quartiers villages de Montpellier chantée par des sirènes au service du prince charmant de Boutonnet , lequel ayant chaviré au large de Palavas fût bien marri!

Et que dire du « nouveau visage » de Montpellier, relooké par les starchitectes et les nouveaux saigneurs de la ville, transformant garigues et zones humides en logements d’exceptions , bureaux vides et autoroute dédoublée! Retrouver Montpellier sous ces amas d’encarts publicitaires, de bâtiments standardisés n’était point chose aisée, alors au lieu de se gausser de notre Jacquot et de son slogan qui n’est qu’apparente tautologie, lisez son épopée, et prenez en de la graine!

Enfant sensible et rêveur, depuis son agreste et virgilien pays Catalan, Jacquot avait été grandement impressionné par la lecture d’un ouvrage décrivant les malheurs de jeunes gens perdus dans la grande ville. Et cela d’autant plus qu’en ces années là, les parents des Pyrénées-Orientales avaient coutume de menacer leur progéniture dissipée  » Si tu n’es pas premier à l’école, le gitan t’embarquera! », « Si tu n’es qu’un bon à rien, tu finiras sous les ponts de la grande ville! ». C’est en ces années là que Jacquot se fit le serment non seulement d’être toujours premier à l’école, afin d’échapper à ces deux tourments infernaux, mais aussi de protéger ses contemporains.

Nous avons retrouvé pour vous l’ouvrage lu par l’instituteur:

Ainsi résolu, Jacquot se mit en route sans craintes vers la grande ville, bien décidé à bouter hors les murs quiconque menacerait la progéniture et résolus à indiquer leur chemin aux pauvres bougres égarés! Pour vous, nous avons retrouvé un émouvant cliché pris au moment du départ de Jacquot vers la grande ville:

Notez le choix du Bourrou catalan, cher au Président Bourquin. Encore une dérive communautariste qui sera dénoncée par France Jamet (Af-)front national: « Les catalans font la loi à Montpellier. Est-ce normal? »

A peine arrivé à Montpellier, Jacquot mit tout en œuvre pour se procurer le dernier cri de la technologie, dans le double but conforme à son engagement, surveiller et localiser.

Le voici, en décembre dernier , dans son Q.G. souterrain secret, sur le point de localiser Montpellier . Notez la concentration, l’acuité du regard, la précision du geste.

Ici, nous reproduisons un détail de l’équipement de Jacquot, sa fidèle amie, la cloche gonio fournie par un ami catalan physicien à l’UM2

En exclusivité, Jacquot nous a confié la photo qui témoigne de la trouvaille!

Il nous a recommandé de ne surtout pas oublier d’associer à la brillante découverte l’équipe talentueuse des jeunes UMEUPEU! Au talent, Jacquot joint l’humilité!

Quant aux grincheux, nous publions ici une terrible image, celle qui prouve la difficulté extrême de l’entreprise, retrouver Montpellier, un autre candidat s’y était essayé, le voici, dérivant au large de Palavas! Pauvre Phil. S., pourtant secondé par des navigateurs hors pair(es)!

Par conséquent, voici le cadeau bien mérité de Jacquot, un GPS dernier cri, qui lui permettra de poursuivre sa mission plus confortablement! Et encore merci!